Consulter relève parfois d’un long cheminement comme il arrive qu’il puisse survenir une urgence subjective. La demande peut provenir du sujet lui-même comme de l’entourage qui repère des difficultés ou une souffrance, qu’elle soit de longue date ou aigüe, sans ou avec élément déclencheur, évènementiel ou traumatique. Elle s’accompagne parfois de symptômes dont le sujet se plaint dans son rapport à lui-même, à son quotidien ou aux autres, mais pas toujours. La plainte peut se ressentir de manière plus profonde dans un mal-être global ou un sentiment d’impasse devant des répétitions ou des schémas de vie qui font question, sans qu’une solution ne puisse être trouvée par le sujet lui-même. La demande peut également concerner un point précis à élucider à un moment donné de son parcours de vie.

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Prendre la parole et/ou s’exprimer dans le cadre de séances strictement confidentielles demande un effort pour formuler ce qui fait problème et permet la plupart du temps un premier soulagement de l’angoisse et de la souffrance.

La garantie de ne pas être jugé participe au pari de rendre possible une écoute qui des fois n’est pas accessible ou insuffisante auprès de l’entourage, du conjoint, des amis ou de la famille. Rendre possible les conditions pour accueillir l’intime dans chaque discours et en saisir la singularité relève de la responsabilité du psychothérapeute.

 

Il s’agit dans un premier temps de reconnaitre avec le sujet ce qui fait difficulté ou question et d’en repérer progressivement les coordonnées et la logique. Ce repérage permet de s’approprier de manière plus active, dans et par la parole ou l’expression, ce qui chez chacun semble échapper à la maîtrise consciente et aux idéaux qu’il s’est forgés.

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Je reçois tout sujet qui, quel que soit son âge, ses appartenances, son sexe ou son genre, souhaite s’engager dans un travail autour de ce qui fait question, souffrance ou symptôme  pour lui. Que ce soit dans son rapport à son histoire et aux événements qui ont ponctué son parcours, marqué ou non de traumatismes, à sa configuration familiale ou à son orientation et son style de vie. L’analyse permet de déjouer des mécanismes qui se sont mis en place à l’insu du sujet. Ces mécanismes, parfois responsables des symptômes ou de la souffrance qui font l’objet de la plainte sont, la plupart du temps apparus comme solution avant d’être ressentis comme problèmes et devenir invalidants.

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Il est important de considérer que la souffrance psychique n’est pas une fatalité et que des solutions peuvent être trouvées en mobilisant les ressources de chaque sujet. L’analyse ne se contente pas d’apporter des réponses toutes faites et standardisées qui vaudraient pour tous au regard de ses symptômes, mais accompagne chacun vers ce qui fait solution et boussole pour lui, ce qui implique un engagement personnel dans le travail psychique.